Un ouvrage de 590 pages dont j’ai assuré la coordination éditoriale. Trente années du pays niçois sont présentées dans ce bel ouvrage. Trente années riches d’émotions et de faits marquants quel que soit le domaine sur lequel on s’attarde. Des années qui, à tout point de vue, méritent de rester dans les mémoires. L’objectif du Mémorial du Pays Niçois est une photographie fidèle… et plurielle d’un temps qui s’achève. C’est aussi le pari relevé par vingt auteurs que j’ai eu le plaisir de diriger, écrivains, journalistes, enseignants universitaires, chercheurs, et photographes viscéralement attachés aux charmes de Nissa la Bella.

A travers ces différents regards sur une ville qui sait si bien se faire aimer, Niçois de sang et Niçois de cœur livrent ce qui, à leur sens, fait la spécificité de ce pays, l’originalité de ses traditions et le caractère des hommes et des femmes qui en font l’histoire. L’identité niçoise s’affirme avec force au fil des pages de cet ouvrage.
Le Mémorial du Pays Niçois, « recueil de faits mémorables », est une machine à remonter le temps, une formidable épopée où les niçois tiennent le premier rôle.
« Certains Niçois ont les yeux bleus; d’autres verts, rarement vairons. Les iris noirs et marron sont les plus répandus, en harmonie avec les carnations mates. Quel est le premier signe distinctif du Niçois ou de l’étranger, touché par la grâce, ui s’exerce à le devenir? La position des jambes. Dès que s’amorce une conversation tenue debout sur un trottoir, un boulodrome, un comptoir de bistrot ou des gradins de stade, le Niçois, porté par une de ses jambes placée à la verticale tel un pilier, avance l’autre en prenant soin d’en préserver la souplesse. Dans cette attitude ancestrale, il est prêt à entendre tous les exposés et à y répondre. »
Louis Nucéra. Grand prix de littérature de l’Académie française et un des auteurs du Mémorial du Pays Niçois





