Je marche et je capture des instants. Montmartre n’est pas une colline, c’est une île. Avec des frontières le long du boulevard de Clichy et de la rue Clignancourt, de la rue orderner et cJoseph de Maistre. C’st une île avec ses indigènes, mais aussi ses envahisseurs. Elle bénéficie d’un micro-climat et d’une géographie particulière.
L’esprit artistique et frondeur de Montmartre est toujours là. La population indigène et les assimilés, vivent et partagent leurs valeurs, leur joie et leurs spécificités, loin des attrape-touristes. Je déambule sous les arbres, ouvre les grilles et les portes, me promène entre minuit et 7h du matin quand le village de Montmartre est offert aux explorateurs urbains. Je me balade dans les petites rues pavées et les sentiers cachés où ne viennent pas les envahisseurs qui circulent en groupe serrés dans les mêmes rues, mangent aux mêmes mauvais restaurants, et achètent des cochonneries made in China dans les mauvais magasins. Les Montmartrois lisent dans la rue, chantent sur les toits, s’aiment dans les arbres, s’embrassent dans les cimetières, rêvent dans les cafés ou interrogent le monde sur les murs.


























